
Avez-vous déjà souffert du “coeur des fêtes” ?
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Après une soirée bien arrosée, vous avez peut-être déjà ressenti votre cœur battre plus vite que d’habitude. Ou pire, battre de façon irrégulière, comme s’il s’emballait sans raison. Ce phénomène porte un nom : le syndrome du cœur des fêtes, ou en anglais Holiday Heart Syndrome. Derrière ce nom presque poétique se cache en réalité une arythmie cardiaque bien réelle, souvent déclenchée par une consommation excessive d’alcool, même chez des personnes en parfaite santé.
Le terme a été inventé en 1978 par des chercheurs américains qui observèrent que, durant les périodes de fêtes – Thanksgiving, Noël, le Nouvel An – un nombre anormalement élevé de patients se présentaient aux urgences avec des troubles du rythme cardiaque, en particulier une fibrillation auriculaire. Cette arythmie désigne un dysfonctionnement des oreillettes du cœur, qui se contractent de manière anarchique, parfois jusqu’à 400 fois par minute. Résultat : le rythme cardiaque devient irrégulier, rapide, parfois accompagné de palpitations, d’essoufflement ou d’une sensation d’oppression.
Mais pourquoi l’alcool a-t-il un tel effet sur le cœur ? Plusieurs mécanismes sont en cause. D’abord, l’alcool perturbe l’équilibre électrolytique de l’organisme, en particulier les niveaux de potassium et de magnésium, essentiels à la bonne conduction de l’influx électrique dans le cœur. Ensuite, il agit directement sur le système nerveux autonome, déséquilibrant les signaux qui régulent le rythme cardiaque. Enfin, certaines personnes peuvent aussi présenter une sensibilité génétique accrue à ces effets.
Ce syndrome peut survenir après une seule soirée, en particulier si la consommation d’alcool a été importante ou rapide, ou si elle est associée à d’autres facteurs comme le stress, le manque de sommeil, la déshydratation ou même la caféine.
La bonne nouvelle, c’est que dans la majorité des cas, cette arythmie est transitoire et disparaît spontanément en quelques heures ou jours. Mais attention : elle n’est pas anodine. Une fibrillation auriculaire, même temporaire, augmente le risque de formation de caillots, et donc d’accidents vasculaires cérébraux. De plus, si le phénomène se répète, il peut entraîner une arythmie chronique nécessitant un traitement au long cours.
Le meilleur moyen de s’en prémunir ? Boire avec modération, rester bien hydraté et à l’écoute de son corps. Si vous ressentez des palpitations prolongées après une soirée festive, ne minimisez pas : une consultation médicale s’impose.
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