
Neba Solo, le balafoniste qui branche le Mali sur l'électro avec «Tuma Duma»
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Il est l'un des grands percussionnistes maliens : Neba Solo, de son vrai nom Souleymane Traoré. Originaire de Nébadougou dans le sud du Mali, le musicien sort un nouvel album, où le balafon est roi. Un disque intitulé Tuma Duma (« bon temps » en bambara), où le balafon prend des airs d'électro.
Initié au balafon par son père musicien, Neba Solo a un immense coup de cœur pour l'instrument dès son enfance. Ce xylophone dont le son résonne dans des calebasses, répandu chez les communautés sénoufos dont il fait partie, il ne l'a plus lâché. En 1987, il travaille à modifier la sonorité de l'instrument et développe une technique de jeu de gauche à droite, à l'inverse de la technique traditionnelle. Et en 1996, son groupe de percussions avec balafons, tambours bara, titiara et karignan est nommé Meilleure formation malienne de l'année.
Une nouvelle direction artistiqueSur ce nouvel album, boîtes à rythmes, percussions traditionnelles et sonorités électroniques s'entremêlent, comme si une soirée techno et une jam de percussions se déroulaient au même endroit en harmonie. Le balafoniste crée la rencontre entre musique malienne et machines, apportant toujours plus de richesse au patrimoine musical de son pays.
Les neufs titres de Tuma Duma évoquent lesthèmes classiques du répertoire mandingue, comme la morale, l’amour et la vie quotidienne. Neba Solo chante aussi l'importance de dieu, le courage de ceux qui travaillent nuit et jour ou encore la force de l'armée malienne. Sa technique et sa rapidité de jeu créent une ambiance de transe hypnotique, sur cet album à la fois moderne et fidèle aux racines traditionnelles du Mali.
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