
18 mai 1897 : L’Apprenti sorcier, l’œuvre oubliée qui deviendra culte
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Et c’est encore plus compliqué quand vous êtes à la fois critique musical et compositeur. Vous savez comment ça se passe des deux côtés de la barrière entre l’art et le public. C’est le cas de Paul Dukas, Parisien, il est entré au Conservatoire à l’âge de 16 ans, le grand Claude Debussy est un de ses amis. Mais Dukas a le défaut d’une de ses qualités : il est tellement perfectionniste qu’il ne se pardonne rien. Il compose beaucoup mais joue peu en public, alors qu’on lui dit que ce qu’il fait est génial.
Et quand en 1892, il devient critique musical, cela le rend encore plus prudent. Il n’hésite pas à détruire ses partitions, vous vous rendez compte ?
Et donc ce 18 mai 1897, à la Société Nationale de Musique, il fait jouer sa nouvelle pièce, un poème symphonique intitulé L’apprenti sorcier. Là, je casse le suspense car tout le monde connaît cette œuvre, tout le monde a vu Mickey jouer ce personnage dans Fantasia, cette histoire écrite par Goethe de l’apprenti qui donne vie à son balai pour faire sa corvée et n’arrive plus à l’arrêter.
Mais voilà, après le concert, des applaudissements polis, pas beaucoup de félicitations, aucun enthousiasme du public et Dukas doute. Va-t-il déchirer sa partition ? Mais bon, deux semaines plus tôt, il y a eu le terrible incendie du bazar de la charité qui a fait 125 morts, les gens sont sans doute stressés à l’idée de se retrouver enfermés, ils n’avaient peut-être qu’une idée : sortir !
Et en effet, le 18 février de l’année suivante, Dukas fait rejouer son œuvre et là, la salle est debout, un enthousiasme qui ne va jamais retomber comme en témoigne Walt Disney 40 ans plus tard.
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