À la Une: Tshisekedi marche sur une ligne de crête, Kinshasa sous la botte des marginaux Podcast Por  arte de portada

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En Une d’Africanews : « Dialogue, Tshisekedi fait durer le suspense ». Après près de trois mois d’attente, le président Felix Tshisekedi a finalement reçu les délégués de la Conférence épiscopale nationale du Congo et de l’Église du Christ au Congo, samedi. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’initiative de paix lancée par les deux confessions religieuses, baptisée Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs. Le trihebdomadaire affirme que « la démarche des deux confessions religieuses ne fait pas l’unanimité au sein de la majorité présidentielle ». Des réserves au sommet de l’État qui pourraient expliquer pourquoi le président a mis 3 mois avant de recevoir les religieux.

Si le chef de l’État a exprimé sa volonté d’aller de l’avant, des zones d’ombre subsistent autour de ce qu’il entend par l’expression « approfondir la mise en œuvre de l’initiative ». Pour Africanews, « Si la rencontre marque un pas en avant, de nombreuses incertitudes demeurent sur la forme finale que prendra ce dialogue national. Le président marche sur une ligne de crête : promouvoir une paix durable sans ouvrir la voie à ses opposants les plus redoutés. Reste à voir, poursuit le journal, si le processus porté par les deux Églises résistera aux pressions internes et arbitrages politiques qui s’annoncent »

Infos 27 rebondit sur le même sujet et affirme que le Président a exigé une clarté morale : « On ne construit pas la paix sur le silence face aux crimes. En n'ayant pas condamné les atrocités documentées du M23/AFC et les violations flagrantes perpétrées par le Rwanda, la démarche religieuse suscite un scepticisme légitime ».

Après Goma, Joseph Kabila consulte à Bukavu

C'est à retrouver dans Congo Nouveau. Accusé par Félix Tshisekedi de soutenir cette rébellion, Kabila, déchu de son immunité sénatoriale en mai dernier, semble vouloir se repositionner comme acteur clé dans la résolution de la crise, en initiant des consultations avec les populations locales. Le bihebdomadaire kinois estime que toujours isolé dans les négociations de Doha et de Washington, Joseph Kabila « va se contenter pour l'instant de ses consultations. Histoire de ne pas tourner les pouces depuis son retour au pays par une zone sous contrôle rwandaise ».

Après l’accord « mines contre infrastructures », voici le deal «mines contre sécurité » : l’éternel recommencement !

C'est à lire dans Econews. La RDC semble enfermée dans un cycle où ses richesses minières servent perpétuellement de monnaie d’échange. Econews rappelle qu’après le « contrat du siècle » avec la Chine en 2008 promettant routes et hôpitaux en échange de minerais. Dix-sept ans plus tard, face à l’insécurité persistante dans l'est, Kinshasa négocie un nouveau partenariat cette fois avec un nouveau partenaire : les États-Unis d’Amérique troquant cobalt, cuivre, coltan contre un soutien militaire. Econews parle d’un « ternes recommencement qui interroge » : quand la RDC cessera-t-elle de brader ses ressources pour des solutions éphémères, au détriment de sa souveraineté ? Pour de nombreux observateurs, poursuivent nos confrères, « ce nouveau partenariat soulève des questions fondamentales : la RDC est-elle condamnée à hypothéquer ses ressources pour répondre à ses besoins immédiats ? »

Kinshasa toujours sous la botte des marginaux

C'est à lire dans Le Phare. Le quotidien revient sur le coup de filet de la police avec des dizaines de criminels appréhendés. Sortis dernièrement des ghettos où ils avaient suivi un parcours de délinquants, des malfaiteurs dont l’âge oscille entre 16 et 45 ans, ont frappé presque partout dans Kinshasa. Le Phare les décrit comme des « monstres à visage humain, qui forment des bandes de 4 à 15 individus armés de machettes et dotés d’armes de guerre ».

À la suite des opérations « Ndobo », ils viennent d’être mis hors d’état de nuire pour le bonheur des populations kinoises, commente Le Phare. Puis le quotidien de préciser : « Depuis trois semaines qu’ils étaient traqués, les uns sont finalement tombés dans les filets de la police, tandis que les autres ont fui vers les provinces voisines du Kongo central et du Kwango ».

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