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Choses à Savoir
Ciencias Sociales Mundial
Episodios
  • Benoît XVI fut-il victime d’un complot ?
    May 22 2025

    C’est une question qui ne cesse de revenir, même douze ans après un événement inédit dans l’histoire moderne de l’Église catholique : la renonciation volontaire du pape Benoît XVI, annoncée en février 2013. Une décision qui a surpris, bouleversé, et… nourri bien des soupçons.

    Était-ce un acte libre, mûrement réfléchi ? Ou bien le résultat de pressions internes au Vatican, orchestrées par des cercles d’influence puissants au sein de la curie ?


    Dans un État aussi fermé que le Saint-Siège, les secrets sont nombreux, les rivalités féroces, et les théories de complot trouvent rapidement un écho.

    D’autant que cette abdication rappelle un précédent : la mort mystérieuse de Jean-Paul Ier en 1978, après seulement 33 jours de pontificat.

    Deux événements rares, entourés de silences, de tensions… et de nombreuses interprétations.


    Dès 2013, certains vaticanistes — comme Massimo Franco — évoquent une curie romaine profondément fracturée, gangrenée par les luttes de pouvoir, les rivalités doctrinales et les scandales financiers. Le journaliste y voit le sacrifice d’un pape intellectuel, isolé et dépassé, face à une institution "autocentrée et impossible à réformer".

    D'autres évoquent le scandale "VatiLeaks", avec la fuite de documents internes en 2012 révélant les tensions entre hauts prélats et le manque d'autorité de Benoît XVI sur son entourage immédiat. Des documents confidentiels volés et diffusés par son propre majordome.

    Et pourtant, aucune preuve concrète d’un complot n’a jamais été apportée.

    Benoît XVI lui-même a toujours affirmé qu’il avait pris cette décision en pleine liberté, notamment pour des raisons de santé et de fatigue. En 2016, il déclarait même :

    “Je rends grâce à Dieu d’avoir été déchargé de cette responsabilité.”


    Alors, renonciation libre ou manœuvre interne ?

    Peut-être un peu des deux : une pression institutionnelle diffuse, un isolement croissant, une fatigue physique réelle…

    Mais pas nécessairement un complot organisé comme certains aimeraient le croire.

    Dans les arcanes du Vatican, le silence est parfois plus éloquent que les aveux.

    Et à ce jour, le plus grand mystère n’est pas dans ce que Benoît XVI a dit… mais dans ce qu’il n’a jamais dit.


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    2 m
  • Thomas Edison a-t-il inventé la chaise électrique ?
    May 21 2025

    Dans les années 1880, l’électricité est encore une technologie nouvelle… et un champ de bataille industriel féroce. Deux camps s’affrontent : le courant continu, défendu par Thomas Edison, et le courant alternatif, promu par Nikola Tesla et George Westinghouse.

    Ce conflit portera un nom : la "guerre des courants".

    Et au cœur de cette guerre, Edison va prendre une décision aussi spectaculaire que cynique : financer la création de la chaise électrique, un dispositif de mise à mort… pour démontrer la dangerosité du courant alternatif.


    Au départ, Edison croit fermement au courant continu, ou DC (direct current), qu’il développe pour alimenter les premières installations électriques à New York. Mais le courant continu est limité : il ne peut pas voyager sur de longues distances sans perte de puissance. Le courant alternatif, ou AC (alternating current), que développe Tesla et que Westinghouse finance, permet une distribution plus large et plus souple.

    Edison le sait : sur le plan technique, l’AC est plus efficace. Mais il ne veut pas perdre la bataille commerciale. Alors il change de stratégie : il s’attaque à l’image du courant alternatif. Il veut que le public l’associe à la mort.


    En 1888, un comité de l’État de New York cherche un nouveau mode d’exécution, considéré plus "humain" que la pendaison. Edison y voit une opportunité. Il soutient dans l’ombre un ancien employé mécontent, Harold Brown, qui propose l’utilisation… du courant alternatif.

    Edison ne veut pas apparaître publiquement dans l’affaire, mais il fournit du matériel, des conseils, et même des cobayes : des chiens, des chevaux… et même un éléphant, Topsy, électrocuté en public en 1903, bien après les débuts du projet. Le but : prouver que l’AC est mortel, imprévisible, dangereux.

    Le 6 août 1890, à la prison d’Auburn, William Kemmler devient le premier homme exécuté sur une chaise électrique. L’appareil utilise du courant alternatif fourni… par une machine Westinghouse.

    L'exécution est un désastre. La première décharge ne le tue pas. Une deuxième est nécessaire. Des témoins décrivent une scène atroce. Westinghouse s’indigne : « Ils auraient mieux fait d’utiliser une hache. »


    Malgré tout, le mal est fait : le courant alternatif a été associé à la mort. L’expression "westinghousé" entre même dans le langage courant pour dire "électrocuté".

    Mais ironie du sort : c’est bien le courant alternatif qui finira par s’imposer partout dans le monde… y compris pour alimenter les maisons d’Edison.

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    3 m
  • Les Romains pratiquaient-ils vraiment des orgies ?
    May 20 2025

    Quand on pense à la Rome antique, un mot revient souvent… orgie.

    Dans l’imaginaire collectif, c’est une Rome décadente, peuplée de sénateurs lubriques, de festins sans fin, de fontaines de vin, et de corps dénudés sur des lits de banquet.

    Mais est-ce que les Romains pratiquaient vraiment des orgies ?

    Et surtout… de quoi parle-t-on exactement ?


    D’abord, remettons les choses à leur place.

    Le mot orgie vient du grec "orgia", qui désignait à l’origine des rites religieux secrets liés aux cultes de Dionysos, le dieu du vin et de l’extase.

    Ces cérémonies comportaient des danses, de la musique, du vin… et parfois, oui, des excès physiques ou sexuels.

    Mais à Rome, le mot a changé de sens.

    L’orgie devient synonyme de festin extravagant, où nourriture, vin et sensualité se mélangent.


    Alors, les Romains pratiquaient-ils de tels excès ?

    La réponse est : certains, oui… mais pas tous.

    Les orgies n’étaient ni la norme, ni le passe-temps habituel du citoyen romain.

    Elles étaient plutôt le privilège de l’élite, et parfois même de l’élite la plus corrompue.

    Prenons l’exemple de l’empereur Néron. Les sources antiques nous parlent de banquets qui duraient toute la nuit, de mets rares, de concours de boisson, de jeux érotiques…

    Le poète Juvénal, quant à lui, raille la décadence des nobles qui organisent des repas où l’on mange du paon farci au miel… avant de finir dans la chambre à coucher collective.

    Mais attention : ces descriptions sont souvent exagérées.

    Les historiens romains, comme Suétone ou Tacite, avaient un penchant pour le scandale.

    Accuser un empereur de mener une vie de débauche, c’était un moyen politique de le discréditer.


    Dans la réalité, les orgies existaient, mais elles étaient relativement rares, et réservées à une minorité.

    Les grands banquets aristocratiques pouvaient inclure des éléments sexuels, notamment avec la présence d’esclaves ou de courtisanes.

    Mais l’idée d’un peuple romain entier livré à la luxure tous les week-ends… relève plutôt du fantasme moderne que du fait historique.


    En somme, oui, des orgies ont existé dans la Rome antique, mais dans un cadre bien précis : celui du pouvoir, de la richesse… et parfois, de la propagande.

    La légende des orgies romaines en dit peut-être moins sur Rome… que sur notre propre fascination pour l’excès et la transgression.

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    2 m
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