À l'école, on nous a enseigné que l'usine était un lieu de lutte.
Les uns parlaient de l'oppression d'une minorité, les patrons qui s'exerçaient sur la multitude : les ouvriers. Les autres disaient que des syndicats trop politisés, avaient imposé un tel rapport de force, que nos usines n'étaient plus rentables et qu'elles devaient fermer.
Vous verrez dans ce deuxième épisode de notre podcast à quel point ces deux visions sont caricaturales, que s'il y a des intérêts divergents et parfois des abus, que s'il y a des désaccords et parfois des conflits, l'usine est d'abord et avant tout un lieu de collaboration et de solidarité. Solidarité entre les employés, mais aussi solidarité entre l'atelier et sa multitude d'interlocuteurs.
L'histoire qu'Olivier Leberquier, président de SCOP-TI, va vous conter commence par une lutte. Une multinationale voulait fermer l'usine qui fabriquait les thés Eléphant dans laquelle il travaillait.
Si ce malheur a pu être évité, c'est tout d'abord grâce au courage et à la détermination d'ouvriers qui se sont battus pour garder en vie leur unité de production. Et c’est aussi grâce à l'appui qu'ont pu fournir les collectivités locales et des entreprises issues de l'économie sociale et solidaire. Parmi elles, des mutuelles comme Mutuale ou la Macif, que nous sommes très fiers de compter parmi nos membres.
Aux Forces Françaises de l'Industrie, beaucoup d'entre-nous sont chefs d'entreprise, mais voir des ouvriers s'organiser pour sauver leur atelier et prendre leur destin en main de façon collégiale nous a beaucoup impressionné.
Nous vous invitons donc à suivre les traces d'un ouvrier syndiqué du Havre, devenu patron de SCOP-Ti, à Gémenos, près de Marseille.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.