Épisode 2 · Le roi Simba rugit encore

Dans ce deuxième volet, Amara “le roi de la bicyclette” Simba raconte la seconde moitié de sa carrière : des paris audacieux, des éclairs de génie… et l’infatigable rugissement d’un lion qui jouera au-delà de 40 ans, par pur amour du football.

Poussé au départ par ses tensions avec Artur Jorge, Simba quitte une nouvelle fois le PSG – à regrets – malgré un lien fort avec les supporters. À Monaco, Arsène Wenger lui confie un rôle dans un effectif de stars. Saison mitigée, mais Simba y inscrit quelques buts mémorables.

Il enchaîne ensuite à Caen, où il réussit, statistiquement, la plus belle saison de sa carrière : 13 buts, en duo avec Kenneth Anderson, géant suédois tout juste sorti d’une demi-finale de Coupe du monde. Relégation malgré tout… mais une empreinte durable. Selon lui, celle laissée en Normandie dépasse même celle de Monaco.

Puis vient Lille… avant le grand saut au Mexique. À León, il découvre l’altitude, la langue, la chaleur humaine, et devient le premier Français à briller en Liga MX. Il devait y rester six mois, il y restera dix-huit.

Mais le chapitre le plus inattendu s’écrit en Angleterre : Leyton Orient. Invité, un peu par hasard, à un essai à 36 ans, il impressionne, signe, et prolonge cinq saisons. Il termine en beauté à Wembley, remportant un trophée avec Kingstonian. Le lion rugit encore : preuve vivante qu’on peut jouer – et marquer – bien après la quarantaine.

🎩 Dans ce deuxième volet, redécouvrez un esthète, un artiste du geste juste, qui aura montré qu’au-delà des statistiques, l’élégance d’un but peut rendre un joueur immortel.

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Musique: The Tartan Rascals

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L'incroyable destin d’Amara Simba

À 25 ans, il joue encore en amateur. Trois ans plus tard, son visage s'affiche dans tout Paris. Dans cet épisode pétillant, Amara Simba raconte son parcours unique : de son arrivée en France pour le service militaire à sa fulgurante ascension au Paris Saint-Germain, en passant par les petits clubs de la région parisienne.

Né à Dakar et d’origine guinéenne, Simba débarque en France à 20 ans. Loin des centres de formation, il tape dans l'œil des recruteurs grâce à ses buts en district. À 25 ans, il signe au PSG, alors champion de France. Il débute comme remplaçant, mais impose doucement mais sûrement son flair de buteur.

Sa carrière bascule en 1990 : une bicyclette splendide contre Mulhouse illumine une soirée morne et fait de lui une icône. Il enchaîne les buts et devient la tête d’affiche de la campagne d’abonnement du club. Pourtant, contre toute attente, il est prêté à Cannes.

À Cannes, Simba brille à nouveau. Il marque… contre le PSG, enchaîne les exploits, et contribue à une série d’invincibilité mémorable. Il y croise un certain Zinédine Zidane, encore adolescent, dont il pressent déjà le génie.

À 30 ans, il honore ses premières sélections en équipe de France sous Michel Platini et marque dès ses deux premiers matchs. Mais une fracture au Camp des Loges avant l’Euro 92 met fin à ses rêves internationaux.

🎧 Dans ce premier épisode, replongez dans la fin des années 80 avec un récit plein de cœur, de rage de vaincre et de gestes de génie. Le roi Simba rugit encore.

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Mexico 1986. William Ayache est à son apogée.

Titulaire à 25 ans aux côtés de monstres sacrés comme Bossis, Amoros ou Battiston, il s’impose dans la défense de l’équipe de France championne d’Europe, bien décidée à enfin soulever cette Coupe du Monde qui lui échappe depuis si longtemps. L’avenir s’annonce radieux.

Et pourtant… Après une compétition pleinement réussie, conclue par une magnifique troisième place mondiale, Ayache ne se doute pas qu’il vient de vivre le sommet de sa carrière. Dix-huit mois et sept sélections plus tard, il disparaît de la scène internationale. Comment explique-t-il ce lent déclassement ? Pourquoi échoue-t-il au PSG ou à Marseille, lui qui semblait taillé pour les plus grands clubs ?

La blessure au genou, le départ de Platini, et des choix de carrière malheureux l’éloignent peu à peu du plus haut niveau. À Paris, il ne parvient pas à s’imposer dans un vestiaire déjà structuré. À Marseille, il arrive au mauvais moment. William Ayache revient sans langue de bois sur ces passages ratés, sur cette impression d’avoir été « rayé » du paysage, mais aussi sur ce que cette période lui a appris.

Puis vient la reconstruction. À Montpellier d’abord, où il retrouve du plaisir sous les ordres de Mézy. Puis surtout à Cannes, avec son pote Luis Fernandez, où il découvre un rôle nouveau, de grand frère et de leader de vestiaire. Il y retrouve la passion, la confiance, et surtout, le plaisir de jouer.

Dans cet épisode intime, William Ayache évoque sans filtre ses fiertés — la médaille de bronze, les JO 84, ses années nantaises — mais aussi ses regrets : « J’aurais dû rester à l’OM », confie-t-il. Il rend hommage aux entraîneurs qui ont compté, aux coéquipiers devenus amis, et partage une réflexion lucide sur ce que signifie « réussir » une carrière.

🎙️ Un échange touchant et sans fard avec l’un des joueurs les plus attachants et méconnus de la grande génération 82–86. À retrouver dans le meilleur podcast de foot en France..

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