
Oxford : 20 ans de données aux mains de pirates ?
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C’est une alerte sérieuse qui vient de retentir de l’autre côté de la Manche. Le conseil municipal d’Oxford, ville emblématique du Royaume-Uni, a révélé avoir été la cible d’une cyberattaque d’ampleur. Des pirates sont parvenus à s’introduire dans ses anciens systèmes informatiques, appelés legacy, pour y dérober des données sensibles stockées depuis plus de vingt ans.
Selon les premières analyses relayées par BleepingComputer, les hackers ont exploité ces failles technologiques pour accéder à des bases de données internes remontant à 2001. Résultat : plus de deux décennies d’archives ont été compromises. Et l’attaque ne s’est pas faite sans conséquence : de nombreux services municipaux ont été perturbés, même si la majorité a désormais repris son activité. Mais des retards subsistent, illustrant combien les infrastructures numériques, même obsolètes, restent cruciales au bon fonctionnement des institutions.
La cible principale ? Le personnel électoral local. Les données volées concernent des agents administratifs, des responsables de bureaux de vote, ou encore les compteurs de bulletins. Un ciblage qui interroge, tant ces profils touchent directement au processus démocratique local. De quoi alimenter les soupçons sur les motivations des assaillants. Heureusement, selon les autorités locales, aucune donnée de citoyens n’a été exposée. Une précision qui se veut rassurante, même si l’alerte est claire : les systèmes vieillissants ne sont plus un simple handicap technique, ils représentent un véritable risque sécuritaire.
L’Oxford City Council a depuis alerté toutes les personnes concernées, renforcé ses mesures de sécurité, et une enquête est en cours. À ce stade, aucune diffusion massive des données volées n’a été repérée. Mais l’affaire sonne comme un rappel salutaire : dans un monde toujours plus numérisé, même les grandes institutions historiques comme Oxford ne peuvent plus se permettre de négliger leurs vieilles fondations numériques.
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