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  • Exposition: Vermeer, la perle rare de l’Ancien Monde
    Feb 16 2023
    C’est la plus importante exposition jamais consacrée au célèbre peintre flamand, Johannes Vermeer. Le Rijksmuseum d’Amsterdam, le musée national des Pays-Bas, présente la première grande rétrospective du maître de l’âge d’or de la peinture hollandaise du XVIIe siècle. À l’occasion de cet événement, des toiles venues du monde entier, des collections américaines, européennes et japonaises, montrent le maître de l’Ancien Monde sous un jour nouveau. Depuis l’ouverture de l’exposition le 10 février, tous les 450 000 billets ont été déjà vendus, mais le musée envisage de créer de nouveaux créneaux horaires pour une mise en ligne de billets supplémentaires à partir du 6 mars. Un événement inédit. « C’est la première fois dans l’histoire qu’on peut voir 28 de ses tableaux ensemble. Il existe 37 dans le monde ! », s’exclame Taco Dibbits, le directeur du Rijksmuseum à Amsterdam.   Vermeer, c’est d’abord La Jeune Fille à la perle, La Femme en bleu lisant une lettre ou encore La Laitière, des toiles reproduites à l’infini même sur des pots de yaourt. 28 de ses 37 tableaux connus sont réunis dans la même exposition. Un miracle. Mais surtout, un véritable émerveillement devant ses tableaux. On est subjugués par la lumière, l’intimité et l’impénétrable regard de ces femmes. La magie opère. Le temps s’arrête. Devant ce bouquet de chefs-d’œuvre, on retrouve Taco Dibbits, le directeur du Rijksmuseum. « Une expérience émotionnelle » « Être confronté à un tableau de Vermeer, c’est une expérience émotionnelle, parce qu’il y a une intimité tellement directe. Quand on voit le cadre, on ne voit pas le tableau, mais on est dans la chambre avec les personnes qu’il a peintes. C’est l’illusion totale. » C’est l’effet Vermeer. Un secret que des analyses au scanner ont tenté de percer à l’occasion de cette exposition. Et il y a eu des révélations surprenantes. Vingt-huit Vermeer examinés par des machines sophistiquées laissent apparaître les traces des stades successifs de l’exécution du maître flamand. « Vermeer faisait un dessin avec beaucoup d’objets. Puis, il a éliminé un par un pour arriver à une composition très équilibrée avec une simplicité. » Vermeer, catholique en pays protestant, utilisait la camera obscura, l’ancêtre de l’appareil photo, pour faire des mises au point sur un élément essentiel du tableau, comme le fil de La Dentelière par exemple, alors que d’autres zones sont volontairement floues. Là, on vient de découvrir que ce sont les jésuites, ses voisins à Delft, une ville pas loin d’Amsterdam, qui l’ont initié à ce boitier optique avec une perspective spirituelle. « Les jésuites s’intéressaient à l’optique, parce que ce sont des études de la lumière. Et la lumière est une création divine. Ainsi, Vermeer, qu’on appelle aussi le peintre de la lumière, a découvert le système de la camera obscura. » Il reste encore des énigmes Célèbres pour leur lumière éblouissante, ses œuvres dégagent une atmosphère tranquille avec ses bleus outremer et ses jaunes acidulés qui subliment le quotidien des femmes. Beaucoup de femmes, mais pas d’enfants et peu d’hommes dans ses toiles. Peintre novateur, l’essentiel de son œuvre tombe dans l’oubli après sa mort en 1675, à l’âge de 43 ans. C’est grâce au critique d’art français Théophile Thoré-Burger qu’il est redécouvert. Nous sommes au début du XXe siècle.  « Il a visité la Hollande, acheté des Vermeer et quand le premier grand industriel américain a voulu faire une collection, il a eu l’argent pour les acheter. Plus d’un tiers des tableaux de Vermeer sont conservés aux États-Unis. Et l’importance de l’Amérique a donné à Vermeer cette importance magique. » Avec cette exposition on cannait un peu plus sur la vie et l’œuvre de Vermeer. Mais il reste encore des énigmes, comme cette petite toile, La Jeune Fille à la flûte, dont l’authenticité est remise en cause. 348 ans après sa mort, le mystère Vermeer résiste donc aux historiens de l’art et même à la science.  ► Vermeer, la plus grande exposition jamais réalisée, jusqu'au 4 juin au Rijksmuseum, à Amsterdam. 
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  • Rencontres de la photographie d’Arles: «Un monde à guérir», 160 ans de photographies de la Croix-Rouge
    Jul 6 2022
    Depuis lundi dernier, se tiennent à Arles, dans le sud de la France les 53e rencontres de la photographie. Une quarantaine d’expositions sont à découvrir jusqu’au 25 septembre. Un monde à guérir est l’une d’entre elles. Consacrées aux 160 ans de photographie à travers les archives de la Croix-Rouge, dans les zones de conflit, l’exposition est à découvrir au Palais de l’archevêché dans le centre d’Arles.
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  • Spectacle: «La Ballade de Souchon», la poésie d'Alain Souchon en scène
    Feb 16 2023
    La Ballade de Souchon est le titre d’un spectacle présenté en ce moment à Paris au Studio-Théâtre de la Comédie-Française. Six actrices de la Comédie-Française nous replongent pendant une heure dans l'univers poétique du chanteur, auteur de nombreux tubes écrit avec son complice Laurent Voulzy comme J'ai dix ans, Allo maman bobo, Foule sentimentale.   Pour aller plus loin : La biographie et la discographie d'Alain Souchon sur RFI Musique.
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  • Exposition: la 6e édition du festival Visions d'exil sous le signe des «Rituels»
    Oct 26 2023

    Sous le thème des « Rituels », la 6ᵉ édition du festival Visions d'exil se tient durant un mois à Paris, Marseille, Lyon et dans d'autres villes de l'Hexagone. Organisé par l'Atelier des artistes en exil, structure unique en Europe créée en France en 2017, ce festival interdisciplinaire réunit des artistes d'une trentaine de pays - d'Afghanistan, d'Haïti, de Colombie et de Côte d'Ivoire - qui proposent concerts, performances et expositions.

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