L'enquête sur l'attentat du Nouvel An porte principalement sur le profil et la personnalité de l’homme qui a foncé sur la foule avec son véhicule, tuant 14 personnes. Les enquêteurs (et les journalistes) tentent d’en savoir plus pour déterminer les motivations de Shamsud-Din Jabbar, « 42 ans, un vétéran de l’armée » précise le Washington Post qui a retrouvé d’anciennes connaissances du tueur. Comme cet ancien élève, qui était avec lui, « au collège et au lycée », qui le décrit comme « quelqu’un de très calme, très réservé, qui n’était pas un fauteur de troubles ». Le Wall Street Journal raconte de son côté, que la famille de Shamsud-Din Jabbar est « stupéfaite ». Son père et son frère cadet, parlent d’un homme « attentionné, humble, et d’humeur égale ».Radicalisation« Un gentil garçon, un bon voisin », assurent de leur côté d’anciens voisins, qui se disent « encore sous le choc ». Témoignage recueilli par le Times, qui titre : « Shamsud-Din Jabbar, le gentil voisin qui rêvait de tuer sa famille ». Car c’est semble-t-il ce que prévoyait le terroriste. Le quotidien britannique évoque en effet des vidéos tournées alors qu’il était en voiture, et « dont les enquêteurs pensent qu’elles ont été tournées alors qu’il se rendait à La Nouvelle-Orléans » dans lesquelles Jabbar parle de son divorce, « détaille l’idée d’organiser une fête, et d’attirer les membres de sa famille pour les tuer ». Quant à sa radicalisation, elle est évoquée par le Figaro, notamment. Le quotidien français parle « de la déchéance d’un converti, qui a sombré dans la mécanique de Daesh, après avoir enchaîné les désillusions, des ratés en série qui ont fait le lit de l’idéologie islamiste ». Le Figaro précise notamment qu’il a été condamné à deux reprises pour état d’ivresse, lorsqu’il était dans l’armée, qu’il a enchaîné trois divorces, ainsi que de nombreuses dettes. « On ne se radicalise que dans l’isolement et le ressentiment », assure un expert du terrorisme cité par le Figaro. Une journaliste italienne emprisonnée en IranÀ la Une également, l’inquiétude de l’Italie pour la journaliste Cécilia Sala, arrêtée en Iran. C’est la Republica, qui évoque cette arrestation. Précisant d’entrée de jeu, que « la libération de la journaliste est liée à celle de Mohamed Abedini, ingénieur iranien arrête le 16 décembre en Italie, à la demande des États-Unis, pour terrorisme ». En attendant, la journaliste de 29 ans, a pu s’entretenir au téléphone avec sa famille, depuis la prison d’Evin. Selon la Republica, elle a raconté « qu’elle était obligée de dormir par terre, sans masque pour se couvrir les yeux, alors que sa cellule, sans fenêtre, est constamment éclairée ». Le quotidien italien rapporte également les propos de la mère de Cécilia Sala, « je ne pleure pas, je suis un soldat, comme ma fille. J’espère que la prison ne la traumatisera pas à vie ». « Aujourd’hui » précise la Republica, « les contacts entre l’Italie et l’Iran pour trouver une solution diplomatique s’intensifient ». Sachant, conclut le quotidien italien, « que la question concerne également, les États-Unis ».Vacances au soleilLe journal Libération s’intéresse aux vacances de Nicolas Sarkozy pour les fêtes de fin d’année….« Comment a-t-il pu se rendre aux Seychelles, alors qu’il a été condamné à porter un bracelet électronique », s’interroge le quotidien français, selon lequel Giulia, la fille de l’ancien président, âgée de 13 ans, a « partagé des photos paradisiaques sur TikTok ». Pourtant, rappelle Libération, « Nicolas Sarkozy vient d’être définitivement condamné pour corruption et trafic d’influence », dans l’affaire dite « des écoutes ». « Condamné à un an de prison ferme et deux avec sursis, il devrait porter un bracelet électronique ». Seulement voilà, l’ancien président n’a pas encore été convoqué par le juge d’application des peines, qui doit « fixer les modalités de sa détention à domicile ». « En attendant », nous dit Libération, « il est libre de se déplacer comme il l’entend ». D’où les vacances au Seychelles. Nicolas Sarkozy qui n’a de plus pas perdu espoir « d’échapper totalement à la détention à domicile, en usant d’une possibilité réservée aux condamnés de plus de 70 ans, de demander une libération conditionnelle ». Or, explique Libération, « Nicolas Sarkozy aura 70 ans, le 28 janvier prochain ».