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Choses à Savoir
Ciencia Ciencias Biológicas
Episodios
  • Quelle est l'empreinte carbone de l'élite mondiale ?
    May 23 2025

    Imaginez un instant que 10 % de la population mondiale soient responsables de deux tiers du réchauffement climatique observé depuis 1990. Ce n’est pas une fiction dystopique, mais bien la conclusion d’une étude récente publiée dans la revue Nature Climate Change.


    Cette élite, définie par un revenu annuel supérieur à 42 980 euros, englobe non seulement les ultra-riches, mais aussi une partie significative des classes moyennes des pays développés. Leurs modes de vie, caractérisés par une consommation élevée et des investissements dans des secteurs polluants, ont un impact disproportionné sur notre planète.


    Prenons un exemple concret : le 1 % le plus riche de la population mondiale, avec des revenus dépassant 147 200 euros par an, est responsable à lui seul de 20 % du réchauffement climatique. Plus frappant encore, le 0,1 % le plus aisé, soit environ 800 000 personnes gagnant plus de 537 770 euros annuellement, contribue à hauteur de 8 % au réchauffement global .


    Ces chiffres mettent en lumière une réalité troublante : les choix de consommation et d'investissement des plus riches exacerbent les phénomènes climatiques extrêmes, tels que les sécheresses et les vagues de chaleur, qui touchent principalement les régions les plus vulnérables, notamment près de l'équateur .

    Face à cette situation, les chercheurs plaident pour des politiques climatiques ciblées, incluant des taxes sur la richesse et des financements climatiques, afin de corriger ces déséquilibres et de promouvoir une justice climatique équitable.


    En somme, cette étude souligne l'urgence d'une prise de conscience collective : pour atténuer les effets du changement climatique, il est impératif que les plus aisés reconsidèrent leurs modes de vie et leurs choix financiers. Car, comme le rappelle l'un des auteurs de l'étude, "si tout le monde avait émis comme les 50 % les plus pauvres, le réchauffement aurait été minime" .

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    2 m
  • Pourquoi certaines fleurs changent de couleur selon la température ?
    May 22 2025

    Vous est-il déjà arrivé de remarquer, au petit matin, qu’une fleur semblait avoir changé de couleur ? Un bleu plus intense, un rose qui pâlit, ou un violet qui surgit là où la veille il n’y avait qu’un rouge discret… Ce n’est pas votre imagination. Certaines fleurs sont bel et bien capables de changer de couleur selon la température ambiante. Et ce phénomène, à la croisée de la chimie et de l’évolution, est aussi élégant que fascinant.


    Mais alors, comment ça fonctionne ?

    La réponse se trouve dans les pigments contenus dans les cellules des fleurs. Plus précisément, dans une famille de molécules appelées anthocyanines. Ce sont elles qui donnent aux pétales leurs teintes rouges, violettes ou bleues. Ce qu’il faut savoir, c’est que ces pigments sont sensibles à la température. Quand il fait frais, leur structure est plus stable : cela renforce les nuances bleutées ou violacées. Mais quand les températures montent, ces mêmes pigments peuvent se transformer, se dégrader ou se réorganiser, ce qui modifie la couleur que nous percevons. Une fleur bleue peut alors virer au rose ou au rouge… comme par magie.

    Mais cette magie a un sens.


    Ce changement de couleur n’est pas seulement esthétique. Il peut servir à réguler la température de la fleur elle-même, en jouant sur la manière dont elle absorbe la lumière et la chaleur. Il peut aussi envoyer un signal aux pollinisateurs. Par exemple, certaines fleurs changent de couleur une fois qu’elles ont été fécondées : inutile alors pour une abeille de perdre son temps dessus. D’autres signalent, à travers leur teinte, qu’il fait trop froid pour que la pollinisation soit efficace.


    Parmi les espèces les plus célèbres pour ces transformations, on trouve le plumbago, avec ses fleurs qui passent du bleu au violet à la fraîche. Ou encore certaines tulipes, hibiscus ou hortensias, même si ces dernières réagissent aussi au pH du sol.


    Ce phénomène n’a pas échappé aux chercheurs, qui s’en inspirent pour créer des matériaux capables de changer de couleur selon la température, comme de véritables "peaux intelligentes".


    Comme quoi, une simple fleur, dans sa discrétion quotidienne, peut contenir le secret d’innovations futuristes… et nous rappeler que la nature a souvent une longueur d’avance.


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    2 m
  • Comment distinguer un volcan endormi d’un volcan éteint ?
    May 20 2025

    Cette distinction repose sur plusieurs critères géologiques, chronologiques et parfois statistiques. La différence peut sembler subtile, mais elle est essentielle pour la surveillance des risques volcaniques.


    1. Le volcan endormi (ou dormant)

    Un volcan endormi est actuellement inactif, mais il conserve un potentiel éruptif. Il peut ne pas avoir produit d’éruption depuis des siècles, voire des millénaires, mais les conditions nécessaires à une future activité sont toujours réunies.


    Critères :

    Présence d’une chambre magmatique encore alimentée, même très lentement.


    Dernière éruption relativement récente à l’échelle géologique (parfois jusqu’à 10 000 ans).


    Activité fumarolienne, séismes volcaniques, ou gonflements du sol suggérant une activité interne.


    Historique d’éruptions espacées, ce qui est typique de nombreux stratovolcans.


    Exemple : Le volcan Yellowstone (USA) n’a pas explosé depuis 640 000 ans, mais il est considéré comme endormi, car la chaleur et l’activité magmatique persistent.


    2. Le volcan éteint

    Un volcan éteint est considéré comme définitivement inactif, parce qu’il ne dispose plus d’aucune alimentation magmatique. Sa chambre magmatique est refroidie ou solidifiée, et aucun signe d’activité n’a été détecté depuis très longtemps.


    Critères :

    Aucune activité éruptive depuis plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’années.


    Absence totale de signaux géophysiques (sismicité, dégazage, déformation du sol).


    Érosion importante du cône volcanique ou recouvrement par des formations géologiques plus récentes.


    Position géologique stable, loin des zones de subduction ou de rift.


    Exemple : Le Sidosermo, un vieux volcan d’Indonésie éteint depuis plus de 2 millions d’années, est aujourd’hui recouvert de végétation et n’a plus de structure interne active.


    Une distinction parfois floue

    La limite entre un volcan endormi et un volcan éteint n’est pas toujours claire, surtout pour les volcans ayant de très longues périodes de repos. Certains volcans que l’on croyait éteints se sont réveillés, comme le Chaitén au Chili, qui a surpris tout le monde en 2008 après 9 000 ans de silence.


    Conclusion

    La distinction repose sur l’activité passée, les signes géophysiques actuels et la probabilité future d’éruption. La prudence reste de mise : un volcan endormi n’est pas un volcan inoffensif. En volcanologie, le temps se mesure en milliers d’années.

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    2 m
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